Dimanche 15
septembre 2002 - 15h13 - 16h33 - 16h34 - 16h41 - Stade de Bonnes |
Elle est terrible l'angoisse du coach
consciencieusement concentré sur ses joueurs. Imaginez ! Une heure et
demi de souffrance ! Et encore, une heure et demi, c'est sur le
terrain... et c'est sans compter toute la préparation de la rencontre.
Bon d'accord, avec seulement 13 joueurs c'est plus facile mais quand
même, il joue gros le coach en misant sur le retour d'un défenseur de
l'équipe 2 pour dynamiser l'attaque de l'équipe 3. Fallait oser !
D'autant que le joker en question revenait de blessure et donc, à
priori, ne devait pas, sur le papier, afficher une forme olympique.
15h13 : le doute. On mène 1 à 0 mais, à l'extérieur, ça ne veut rien
dire. 16h33 : la crainte. Le score a beau être de 3 - 1 en notre
faveur, on n'est jamais à l'abri d'un retour de l'adversaire. Un but
c'est vite pris... Et deux c'est tout pareil ! 16h34 : l'effroi.
Un quatrième but ça serait mieux. Surtout pas de carton et pas de
blessure. Déjà qu'on n'est que 13... 13... voyons ça ne porte pas
malheur au moins ? Et puis 13, c'est avec moi. Comme je suis le coach
je ne compte pas vraiment pour un joueur. Et en plus... je porte le n°
12... Pas le 13. Quand j'y pense, heureusement qu'on n'a pas joué ce
match vendredi. Bon allez, je rentre pour les dernières minutes... ça
va me détendre, tiens ! |
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